Éducation et sexualité. Deux termes forts de la complexité des notions qu’ils définissent. Une fois associés, ils se basent sur le concept de santé sexuelle, mais nous y reviendrons dans la partie suivante.
L’éducation est à voir comme la formation de l’être afin d’y développer ses qualités. L’inné fait bien entendu partie de la sexualité. Cependant, si nous avons l’habitude de dire que la sexualité n’a rien de « naturelle », c’est bien parce que la part d’acquis dans celle-ci est majoritaire. Une sexualité épanouie, ça s’apprend. Ne nous y trompons pas. La sexualité, c’est bien plus que le sexe. Ici, nous parlons bien de vie affective et sexuelle.
La sexualité doit être agréable et sécuritaire, sans coercition, ni discrimination, ni violence. Elle doit être prise en compte par les professionnels de l’éducation, de la santé et du social. En tant que professionnels, nous sommes confrontés dans nos structures à la sexualité des personnes que nous accompagnons, jeunes et moins jeunes : la pornographie, parfois la violence, mais avant tout les questionnements sur la découverte du corps, de la sexualité, l’enjeu des relations…, en somme leur vie affective et sexuelle.
Nous pouvons l’accompagner aux moyens de préventions et d’actions individuelles ou collectives. La relation à soi et à l’autre est au cœur de l’éducation à la sexualité. Cette dernière contribue à l’épanouissement d’une vie heureuse et enrichissante. Que nous regardions sous le prisme du temps actuel et des nouvelles technologies ou d’un temps plus long, nous avons pris conscience de l’enjeu fondamental que représente l’éducation à la sexualité. Dans un monde où les sources d’informations se diversifient, où les injonctions contradictoires d’une société tantôt libérale, tantôt coercitive, bénéficiez d’une éducation bienveillante et professionnelle dispensée par un sexologue spécialement formé.
Le désir a une base biologique, mais aussi des déterminants psychologiques et sociaux. En cela il se distingue du besoin. Par exemple, nous avons tous des besoins alimentaires ou urinaires que nous ne pouvons pas différer indéfiniment. Le désir sexuel est sous-tendu de pulsions hormonales, et ensuite géré par notre esprit, notre personnalité, nos fantasmes et puis par les règles sociales, les habitudes et les stimulations de l’environnement. En cela, le désir sexuel humain peut ou non se réaliser selon nos sentiments, les circonstances de la vie, les conventions sociales et surtout selon le désir du partenaire. C’est en cela qu’une éducation à la sexualité est un enjeu majeur. Cet enjeu est celui d’apporter les clés d’une vie sexuelle et affective épanouie en accord avec l’éthique personnelle et sociale.
Pour les jeunes, l’éducation à la sexualité est une obligation légale. En effet, en établissement scolaire, les objectifs sont de prévenir et de réduire les risques liés à la sexualité, mais aussi de lutter contre les comportements sexistes, LGBTphobes et les violences sexuelles.
Pour tout le monde ! Parce que la sexualité est multidimensionnelle, l’éducation concerne tout le monde et à tout âge. Plus précisément, je propose des interventions en éducation à la sexualité aux adolescents et aux adultes. Pour ces derniers, l’atelier sur la sexualité après 50 ans est particulièrement apprécié.
Sur un plan relationnel et affectif, la sexualité rapproche les individus et les unit. Ainsi, dans une approche toujours positive de la sexualité, je vous propose une éducation qui vise les jeunes, notamment en établissements scolaires, mais aussi en structure du médico-social. La préadolescence et l’adolescence sont des périodes charnières du développement sexuel et affectif. Il s’y amorce tous les changements qui feront d’eux des adultes : transformation physique et psychologique, instabilité, car tous les repères solidement assurés pendant l’enfance sont en train de changer. Il est important d’apporter des réponses à ces interrogations ou à ces angoisses afin qu’ils ne soient pas contraints d’aller les chercher ailleurs.
Lorsque nous pensons éducation à la sexualité, nous pensons peut-être d’emblée aux jeunes. Cependant, les professionnels accompagnant des personnes ayant passé l’âge de l’adolescence le savent, les problématiques liées à la sexualité sont importantes au sein de leurs structures. La collectivité et les problématiques individuelles du public accueilli viennent parfois mettre à mal l’organisation, le règlement, les représentations personnelles et les aspirations souvent légitimes des professionnels et des usagers.
La constitution des groupes se réalise par le biais de votre structure ou organisation. Ainsi, établissements scolaires, structures du médico-social, associations ou mutuelles peuvent solliciter des interventions auprès de leur public.
L’éducation à la sexualité est une obligation légale en établissement scolaire
Nous prenons maintenant la mesure du caractère impératif de cette éducation à la sexualité. Ainsi, le législateur est venu la rendre obligatoire en établissement scolaire. La circulaire n° 2018-111 du 12-9-2018, notamment aux chefs et cheffes d’établissement, a rappelé que l’éducation à la sexualité est inscrite dans le Code de l’éducation aux articles L. 121-1 et L. 312-16 depuis la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001. Pour cette éducation qui vise à développer :
il est prévu un minimum de 3 séances par an.
Par conséquent, un groupe doit être homogène au regard de la thématique abordée. Afin de déterminer ces modalités, je vous propose de nous rencontrer afin d’échanger avec votre équipe. Grâce à ce recueil des besoins, je serai à même de vous proposer un devis complet. Tout de même voici quelques exemples de séances. Elles sont notamment adaptées aux interventions en établissement scolaire (collège et lycée).
Ces interventions en éducation à la sexualité peuvent être ponctuelles ou s’inscrire dans un programme de plusieurs séances. Nous en déterminerons ensemble la pertinence et la faisabilité.
Une éducation à la sexualité pour un épanouissement personnel et interpersonnel dans sa vie affective et sexuelle.