15 rue Solferino, 59800 Lille, France
 

Aux seins d'un univers de beauté
Projet artistique et thérapeutique

"Aux Seins d'un Univers de Beauté" est une œuvre artistique et thérapeutique conçue pour soutenir toutes les femmes dans l'acceptation de leur corps. Aujourd'hui, plus de 50% des femmes ressentent des complexes liés à leur poitrine, pour des raisons multiples, ce qui résulte souvent dans une désappropriation de cette partie de leur corps.

Si l’objectif thérapeutique est atteint sur tout support, l’expérience artistique sera encore meilleure sur PC, avec notamment plus de témoignages de femmes et une visualisation des photos différente.

Objectifs du projet

Se confronter à nos représentations idéalisées grâce à la diversité réelle des corps.

Ce projet a pour vocation d’aider chaque femme à se réapproprier sa poitrine en confrontant les représentations idéalisées à la diversité réelle des corps. À travers des portraits non sexualisés de poitrines et des témoignages de femmes – qu'elles aiment leur poitrine, qu'elles aient appris à l'aimer ou qu'elles en soient encore complexées – nous offrons un espace de réflexion. Chaque contribution aide à remettre en question les standards de beauté et encourage à embrasser la diversité.

Tous droits réservés. Toute reproduction ou enregistrement, même partiel, est strictement interdit. Les contributrices ont signé un contrat stipulant que leurs photos ne peuvent être utilisées que dans le cadre de ce projet. Toute autre utilisation non autorisée expose les contrevenants à des poursuites pénales.

Ce projet est ouvert à toutes les femmes, sans aucune discrimination.

Paroles de femme à femme

"Il faut s'aimer, il faut aimer les autres. Mais s'accepter soi est le premier chemin vers le bonheur."

"Il faut apprendre à s'aimer et à arrêter de se comparer aux autres filles."

"Plus vous vieillirez, plus vous regretterez ce corps que vous critiquez tant aujourd'hui. Ne perdez pas de temps à vous détester !"

"À cause de mon métier je vois beaucoup de corps, et je n'ai jamais vu une poitrine où je me suis dis "mon dieu quel horreur !" et au final je pense que c'est ça notre grand problème, on est souvent les seuls à nous juger ! Faudrait des fois se regarder comme si on regardait une amie qu'on apprécie... Ça change tout"

"Je pense que l'important est d'être bien dans son corps. Et si ce n'est pas le cas, de trouver les solutions pour le devenir. "

"La diversité est une richesse. Le sein est la nourriture de l'humanité. Il apporte le réconfort à qui s'y blottit."

Elles ont réussi à aimer leur poitrine

Depuis mon adolescence, j'ai toujours eu une hypertrophie mammaire qui me complexait énormément. À 16 ans, j'avais déjà envie de faire une réduction, mais mes parents s'y opposaient, jugeant que j'étais trop jeune et qu'il fallait attendre que j'aie des enfants avant de prendre cette décision.

 

Ce refus a accentué mon mal-être. Je me suis retrouvée dans un cercle vicieux, avec un manque de confiance en moi qui a conduit à une prise de poids. Je ne savais pas comment m'habiller, et je recevais constamment des remarques déplacées, notamment de la part des hommes. Mon apparence faisait que j'étais souvent perçue comme plus âgée, ce qui attirait des comportements lourds et désagréables.

 

Après une opération de l'estomac et une perte de poids conséquente, j'ai enfin pu réaliser cette réduction mammaire tant attendue. Aujourd'hui, je me suis mise au sport, et je me sens beaucoup mieux dans mon corps et dans ma peau.

Depuis le collège, mes seins ont été un objet de convoitise, ce qui m'a inculqué l'idée que cette partie de mon corps "appartenait aux hommes". Avec le temps, cette perception m'a dégoûtée de ma poitrine, sentiment renforcé par les images idéalisées de seins parfaits véhiculées dans les médias et la pornographie.

 

Ma poitrine est loin des normes : trop volumineuse, marquée par des cicatrices de vergetures, et tombante. Cependant, grâce aux regards bienveillants d'hommes et aux mouvements "body positive" sur les réseaux, j'ai pu réapprendre à aimer et me réapproprier cette partie de mon corps. Aujourd'hui, je suis fière de dire que ma poitrine est naturelle et surtout, parfaitement normale.

J’ai réussi à changer de perspective grâce à la bienveillance et la patience de mes amis, hommes et femmes, qui m'ont aidée à voir les choses autrement. J'ai accepté de réapprendre à aimer ma poitrine.

 

Au début, je ne me sentais pas gênée et j'étais plutôt à l’aise avec mon corps. Mais au fil du temps, j’ai commencé à complexer en raison de la nature des relations que j'avais avec mon ex. Il ne portait aucune attention à ma poitrine et ne montrait pas d'intérêt pour cette partie de mon corps. Pendant ce temps, il suivait des femmes sur Instagram et conservait des photos intimes de son ex sur son téléphone, toutes ayant pour point commun une forte poitrine.

 

Ces éléments m'ont poussée à douter de moi-même, de ma beauté et de ma conformité aux normes de désir imposées par la société. À un moment, j'ai même envisagé une opération pour augmenter le volume de ma poitrine.

 

Finalement, je pense que le regard des personnes proches peut tout changer. Mes amis les plus proches n'ont jamais cessé de s'indigner face à ma manière de percevoir mon corps. Cela m'a obligée à prendre du recul et à réfléchir sérieusement à la situation.

J'ai longtemps été très complexée par ma poitrine. À tel point que je ne pouvais pas sortir sans un soutien-gorge push-up. Il était impensable pour moi que l'on voie que j'avais une petite poitrine, qu'on dise que je n'avais "pas de seins" ou qu'on me traite de "planche à pain". Ce sont des remarques que j'ai entendues dès mes 17 ans et même avant.

 

Après une longue réflexion et plusieurs hésitations, j’ai envisagé un tatouage. Finalement, après deux ans de réflexion, j'ai opté pour un piercing à la poitrine. Cela a été une des meilleures décisions de ma vie ! Ce geste a complètement transformé mon rapport à mon corps. Depuis, je porte rarement des soutiens-gorge, que je trouve inconfortables, et je suis aujourd'hui très fière de ma petite poitrine.

J'ai le syndrome des ovaires polykystiques. À cause de cette maladie hormonale, j'ai eu de la poitrine à partir de 6 ans. Très jeune, les regards méchants à la piscine. Être vu comme un objet sexuel par des hommes dès l'âge de 10 ans. Ensuite, des expériences négatives ont impacté mon rapport à mon corps (chantage aux nudes, mauvaise relation).

 

Je me suis réapproprié mon corps. Me réapproprier mon corps, par des tenues qui l'embellissaient, des conseils de personnes, les compliments d'amies ou de partenaires. Aujourd'hui, ça dépend des jours et surtout où je vais pour comment je les habille. Mais en général, je suis plutôt fière de faire un 115F.

 

Encore aujourd'hui, je peux être gênée dans certaines positions lors d'un rapport (être au-dessus par exemple). Je continue de m'approprier mon corps. Lorsqu'on a été sexualisé très jeunes, qu'on a subi du chantage avec ses nudes et qu'on a subi des attouchements sur sa poitrine, ça demande du temps. Mais parfois je suis vraiment en confiance.

Adolescente, j'étais complexée par ma poitrine à cause des remarques désagréables des jeunes hommes. Étonnamment, j'ai fini par m'accepter, ainsi que ma poitrine, lorsque j'ai pris du poids. Bien qu'elle ne fût pas parfaite, je ne me souciais plus du regard des autres ! Ensuite, j'ai perdu beaucoup de poids.

 

Cette perte de poids a fait que mes seins ont dégonflé et sont devenus tombants. Même si je ne me sentais pas particulièrement complexée, j'ai décidé de les rehausser, et je ne regrette absolument pas.

 

Après l'opération, j'ai découvert une nouvelle liberté. Je peux désormais acheter des maillots de bain sans armatures ni bretelles, ce qui m'offre bien plus de choix ! J'adore aussi porter de beaux décolletés plongeants sans me soucier que mon soutien-gorge soit visible.

 

Bien que j'aie toujours osé montrer ma poitrine à mon copain, je me sens désormais bien plus à l'aise de le faire.

Pendant longtemps, j'ai trouvé ma poitrine trop petite, oscillant entre un bonnet A et un petit B. Ce complexe venait de moi, car mes partenaires ne m'ont jamais fait de commentaires négatifs. Mais en voyant mes amies avec des poitrines plus généreuses, je me sentais 'en dessous' sur ce point.

 

Puis, j'ai découvert les modèles alternatifs des Suicide Girls. J'ai adoré leurs looks colorés et tatoués, ce qui m'a inspirée. J'ai commencé par me faire tatouer deux hirondelles old school aux couleurs vives en underboob, puis je me suis percé le téton. J'ai terminé ce processus en me faisant tatouer un grand cœur enflammé entre les deux oiseaux.

 

Aujourd'hui, ma poitrine me plaît, car elle est décorée à mon goût. J'ai traité mon corps comme un sapin de Noël, en le décorant, et cela m'a aidée à l'aimer. Chaque tatouage a une signification ; c'est mon histoire que j'ai inscrite sur ma peau, pour unir la chair et l'esprit, et me réapproprier mon corps. En réalité, je ne suis plus vraiment 'nue'. Ou peut-être encore plus nue qu'avant, car ce n'est plus seulement de la peau, c'est moi et mon histoire que l'on voit.

Depuis mon adolescence, j'ai toujours été extrêmement complexée par ma poitrine. Je trouvais leur forme disgracieuse, mes tétons trop gros, pas assez foncés, et ils ne pointaient jamais. Je me comparais beaucoup à mes amies, dont les poitrines m'enviaient énormément. En grandissant, cela a affecté mon épanouissement sexuel, car je détestais me mettre seins nus, et dans certaines positions, je les trouvais encore plus gênants. Je n'avais aucun amour ni tendresse pour eux.

 

La première étape pour changer cette perception a été de partir vivre à Ibiza à 19 ans, où j'ai découvert le topless sur les plages. Voir autant de poitrines, de toutes les formes, m'a permis de prendre du recul. Peu à peu, j'ai commencé à aimer mon corps, et mes seins avec.

 

La deuxième étape a été de me passer de soutien-gorge, le No Bra. J'ai réalisé la chance que j'avais de pouvoir ne plus en porter sans ressentir de douleur. Mes seins se sont révélés toniques, et j'ai appris à aimer leur forme sous mes vêtements, ainsi que la liberté qu'ils exprimaient.

 

La troisième étape, très récente, est venue de ma rencontre avec mon compagnon. Bien que l'amour de soi ne dépende pas des autres, savoir que mes seins étaient aimés et chéris tendrement par mon partenaire a beaucoup aidé. Chaque jour, je les regarde avec amour, je les caresse, je leur donne l'affection qu'ils méritent.

 

Aujourd'hui, je les aime profondément. Je les trouve beaux, j'aime me déshabiller et me promener seins nus chez moi. Il m'aura fallu 34 ans pour vivre cette belle histoire d'amour avec eux.

Enfant, je rêvais du moment où moi aussi j’aurais une jolie poitrine ronde. À l’adolescence, il a fallu se résoudre à ne remplir que difficilement un bonnet A.

J’ai détesté mes petits seins pendant plusieurs dizaines d’années, malgré ce que mes différents compagnons ont pu me dire de positif.

Après la séparation d’avec le père de mon fils et une très grande remise en question, notamment sur ma façon de vivre ma sensualité et ma sexualité, j’ai enfin réussi à accepter mes petits seins.

J’entends aujourd’hui les remarques positives de mes partenaires et elles me font très plaisir.

Seule ombre au tableau, mes seins abritent de très nombreux kystes et je me dis que mes années de dégoût ou de mépris vis-à-vis d’eux n’y sont probablement pas pour rien...

On perd tant de temps à se détester !

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